Accès à l’eau potable à Mitendi1 (RDC)

Le projet se base sur la mise en place d'un système d'accès à l'eau potable permettant la réduction des maladies hydriques et l'amélioration des conditions de vie des habitants du quartier périurbain de Mitendi1 situé à la périphérie de la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo.

Ce projet n'est viable que par un accès permanent à l'eau potable et à l’assainissement, intégrant des nouvelles dimensions telles que la gestion communautaire de la ressource dans une approche intégrée, de développement durable.

Le travail consiste à la réalisation d’un réseau d’eau potable exploité de manière autonome pour 2500 personnes (Réseau de trois bornes fontaines alimentées par un réservoir en hauteur rempli depuis un forage motorisée par une pompe à énergie solaire) ; la sensibilisation et la formation des bénéficiaires ainsi que l’accompagnement de la communauté à la mise en place d’une association d’usagers de réseau d’eau potable (ASUREP) pour une gestion communautaire professionnelle de l’ouvrage et du service.

Contexte

Si le centre urbain de Kinshasa (10 millions d’habitants) est assez structuré, de très vastes quartiers périphériques se sont créés et peuvent être pour la plupart qualifiés de bidonvilles. Dans ce milieu périurbain, considéré souvent comme une « zone délaissée », aucune institution n'a les capacités de piloter des projets. L'étalement urbain et l'urbanisation anarchique posent une équation impossible à résoudre pour l'équipement en services de base : la population de la ville double tous les quinze ans et elle est passée de 100 000 habitants en 1945 à près de 10 millions aujourd'hui. 

Les conditions d'accès à l'eau dans ces zones sont très difficiles. La population ne dispose d'aucun réseau de distribution d'eau et s'approvisionne  soit directement à la source dans des ruisseaux éloignés, à quelques points d'eau aménagés sur-fréquentés, ou auprès d'intermédiaires à des prix très élevés. Ces eaux sont dans la plupart des cas impropres à une consommation humaine.   

La topographie ajoute en difficulté : les habitants sont souvent sur des collines séparées par des vallées encaissées, ce qui fait que l'approvisionnement quotidien en eau est une corvée difficile et chronophage (2 à 3 heures), généralement assurée par les femmes et les enfants. Par ailleurs, les infrastructures d'assainissement non hygiéniques et les pratiques d'hygiène sont déplorables à cause du manque d'infrastructures. Très peu de ménages se lavent régulièrement les mains. Des épidémies de choléra et de fièvre typhoïde ont déjà frappé mortellement dans ces quartiers.                   

Partenaires locaux

• Association AVVFA ;
• Administration Territorial ;
• Communauté locale (ASUREP)

Objectifs du projet

Objectif général

Amélioration durable des conditions de santé et de vie de la population

Objectifs Spécifiques

1. Établir un système d'accès à l'eau potable collectif pérenne pour la population.
2. Réalisation d'infrastructures faciles d'utilisation et accessibles (ne générant pas d'inégalités sociales) et moins demandeuses en énergie.
3. Renforcer les capacités des communautés à gérer et entretenir durablement les infrastructures.
4. Favoriser l'émergence d'une gestion concertée et démocratique de l'eau.

Activités

• Mise en place du comité de gestion ;
• Mise en place des activités de sensibilisation à l'hygiène ;
• Réalisation d'un réseau gravitaire d'eau ;
• Gestion et pérennisation.

Résultats

1. Organes de gestion constitués et fonctionnels ;
2. Changement de comportements et pratiques d'hygiènes adaptés et réduction des maladies hydriques ;
3. Réseau d'eau potable gravitaire fonctionnel ;
4. Bonne gestion de l’ouvrage par l'équipe locale.