Afin de favoriser et faciliter l’engagement des jeunes, le gouvernement a décidé de créer le Service national universel (SNU). Ce dispositif peut être une opportunité pour les différents acteurs de la solidarité internationale et de la coopération de faire prendre conscience aux jeunes générations de leur pouvoir d’agir en tant que citoyens, tout en rendant concrets des sujets tels que le développement durable, le changement climatique, l’accès aux services essentiels et les inégalités. Accueillir un.e ou des volontaires en SNU sur des missions en lien avec la solidarité internationale ou les objectifs de développement durable (ODD) est une façon de leur faire découvrir et comprendre de nouveaux enjeux. Ces missions encouragent ainsi la nouvelle génération à réfléchir sur les moyens de changer leur rapport au monde.
Par cet appel, les structures souhaitant proposer une mission d’intérêt général à des jeunes volontaires dans le cadre du SNU peuvent manifester leur intérêt et déposer une proposition.
Le Service national universel (SNU) est un “projet d’émancipation et de responsabilisation des jeunes” agé.e.s de 16 ans ou terminant leur année de seconde en juin 2020. Il vise différents objectifs :
Il se décline en trois phases :
1 – un séjour de cohésion de 12 jours : il tend à transmettre un “socle républicain fondé sur la mise en activité, les symboles collectifs et l'esprit de défense comme de résilience” ;
2 – une mission d’intérêt général : elle suit une logique d’accompagnement et d’individualisation des parcours. Les missions proposées aux jeunes doivent leur permettre d’être accompagné.e.s dans la construction de leur projet professionnel et/ou personnel ;
3 – une phase d’engagement volontaire de 3 mois minimum : elle peut être réalisé entre 16 et 25 ans, en s’appuyant notamment sur les dispositifs de volontariat existants.
Les phases 1 et 2 sont obligatoire, elles forment en effet le socle du dispositif du SNU. La troisième phase est facultative ; elle dépend du souhait du volontaire de poursuivre son engagement.
En raison de la crise sanitaire Covid-19, les séjours de cohésion prévus ont été reportés. Une instruction ministérielle précisant les modalités de report et d’annulation est en cours. Ainsi, en 2020, les volontaires débuteront leur engagement directement en phase 2 (Mission d’intérêt général).
L’objectif de la phase de mission d’intérêt général est de développer la culture de l’engagement et le sens de l’intérêt général chez les jeunes. Elle vise également à renforcer leur responsabilité et leur autonomie.
Elles doivent s’intégrer dans l’une de ces thématiques (en raison de la crise sanitaire, les domaines de la solidarité et de la santé sont prioritaires) :
Les missions doivent proposer un rôle actif aux volontaires. Elles ne peuvent donc pas être des missions d’observation ni se substituer à un emploi. Elles doivent s’étendre sur au moins 12 jours ou 84 heures et être organisées de différentes manières : 12 jours consécutifs, 12 jours répartis sur plusieurs vacances scolaires, 1 jour par semaine pendant 12 semaines, 2 jours par semaine pendant 6 semaines, mercredis après-midi uniquement, etc.
La mission peut se dérouler de différentes manières :
– mission perlée : un.e ou plusieurs volontaires interviennent régulièrement dans une structure locale intervenant auprès de publics divers (clubs sportifs, services de pompiers, Ephad, etc) ;
– mission ponctuelle : un.e ou plusieurs volontaires interviennent sur un projet d’intérêt général existant et ponctuel (événements culturels ou sportifs, chantiers de restauration du patrimoine, missions en faveur de l’environnement, auprès de personnes démunies, etc)
– projet individuel ou collectif : un.e ou plusieurs volontaires construisent et proposent un projet autonome d’intérêt général, en étant accompagné.e.s par une structure d’intermédiation spécialisée (liste établie par le responsable départemental de la phase 2).
Certaines missions nécessitent un temps de préparation préalable. Il est donc possible d’intégrer dans la mission un temps de formation.
Les missions peuvent débuter à partir du 4 juillet 2020 et doivent être réalisées avant le 3 juillet 2021.
Pour suivre le/la volontaire et s’assurer de la qualité des conditions d’accueil, un mentor doit être désigné. Il peut s’agir d’un bénévole, d’un salarié, d’un agent public ou d’un personnel en uniforme. Un mentor peut suivre plusieurs volontaires.
Ne peuvent pas proposer de missions dans le cadre du SNU :
Occitanie Coopération est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général, dédiée à la promotion, l’accompagnement, et le développement de programmes ou d’actions de solidarité ou de coopération internationale. Elle déploie son action autour de cinq missions : observatoire régional, animation territoriale, appui aux porteurs de projets, éducation à la citoyenneté mondiale, appui et relais des politiques publiques concernées. Occitanie Coopération fait partie des douze réseaux régionaux multi-acteurs des coopérations et des solidarités internationales implantés en France.
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