Dans la plupart des sociétés, les statuts des hommes et des femmes diffèrent et sont marqués par des rapports d'inégalité. La propagation du sida s'en nourrit mais contribue également à les renforcer. Les associations de lutte contre le sida ont aujourd'hui largement conscience de l'impact de ces inégalités sur les populations qu'elles accompagnent. Cependant, elles peinent encore parfois à tirer, à partir de constats généraux, des déclinaisons pratiques efficaces.
Très souvent, la prise en compte des problématiques de genre se limite à privilégier les femmes comme cible principale des programmes (PTME, activités génératrices de revenus,…). Néanmoins, cela ne tient que rarement compte de l'impact de ces modalités d'intervention sur les rapports hommes-femmes. Aussi, il n'est pas rare qu'un tel ciblage se traduise paradoxalement par un renforcement des tâches et des responsabilités qui incombent aux femmes, et donc des inégalités de genre qu'il était censé combattre.
Ainsi, les femmes sont trop souvent considérées comme seules responsables de la prévention, du dépistage et de la divulgation du statut sérologique à leur entourage. De la même façon, elles se chargent des soins à apporter à leurs enfants, conjoints ou parents malades. A l'inverse, les hommes demeurent toujours aussi éloignés des centres de dépistage et de prise en charge.
Par ailleurs, dans de nombreux pays, la norme hétérosexuelle entraîne encore souvent le rejet d'autres pratiques sexuelles ou d'autres identités (homosexuelles, bisexuelles, transgenres…), repoussant davantage les personnes concernées hors des dispositifs de prévention et de soin.
La Fondation de France examinera les projets qui souhaitent :
En 2018, une attention particulière sera réservée à ces demandes de renforcement des capacités des équipes associatives. Celles-ci devront se dérouler en plusieurs phases étalées dans le temps et comprendre une mise en pratique des connaissances par les personnes formées, et une analyse par les formateurs de ces acquis. De même, tout projet de formation devra inclure l’accompagnement et l’analyse des pratiques dans un processus continu.
L'appel à projets s'adresse aux associations et aux équipes soignantes, médicales et médico-sociales.
Le porteur de projet devra remplir toutes les conditions suivantes :
Seront retenus les projets concourant à la fois :
Ne seront pas recevables les demandes concernant des :
Attention, la Fondation de France ne finance pas : les frais de mission et les honoraires pour des consultant-es français-es, la reconduction sans réelle justification de projets déjà financés, la totalité du projet (la recherche de cofinancements étant exigée comme gage de pérennité).
L'appel à projets est ouvert jusqu'au 16 mai 2018 avant minuit. Les candidatures s'effectuent exclusivement en ligne, tout dossier adressé par voie postale ou par courriel sera refusé.
Occitanie Coopération est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général, dédiée à la promotion, l’accompagnement, et le développement de programmes ou d’actions de solidarité ou de coopération internationale. Elle déploie son action autour de cinq missions : observatoire régional, animation territoriale, appui aux porteurs de projets, éducation à la citoyenneté mondiale, appui et relais des politiques publiques concernées. Occitanie Coopération fait partie des douze réseaux régionaux multi-acteurs des coopérations et des solidarités internationales implantés en France.
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